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Sherbrooke-Les cols bleus pourraient être de retour au travail vendredi
06 septembre 2011
Si tout se déroule comme prévu, tous les cols bleus de la Ville de Sherbrooke pourraient être de retour au travail dès vendredi matin.
Les deux parties en sont venues à une entente de principe vendredi dernier. Cette entente du conciliateur doit être soumise sous peu aux membres du conseil municipal de Sherbrooke et à l'assemblée générale des cols bleus.
Entre-temps, les deux parties doivent négocier le protocole de retour au travail.
Après un blitz de négociations qui s'était entamé jeudi matin, les équipes de négociation du Syndicat des cols bleus de Sherbrooke et de la Ville de Sherbrooke ont entériné la recommandation finale du conciliateur Jean-Pierre Gosselin, vendredi en fin d'après-midi.
Bien sûr, la signature de l'entente demeure sous réserve de l'approbation par les deux parties d'un protocole de retour au travail.
«Je suis confiant que nous pourrons en arriver rapidement à une entente pour le protocole de retour au travail. Nous avons réussi à nous entendre sur le contenu de la convention collective. Une fois que nous sommes parvenus à ça, rien n'est impossible», a affirmé Serge Paquin, président du comité exécutif à la Ville de Sherbrooke.
Sans entrer dans les détails de l'entente, le représentant de la Ville s'est réjoui de l'accord qui respecte son cadre financier.
Du côté syndical
Les représentants syndicaux semblaient satisfaits de l'entente. «Les objectifs que nous nous étions fixés ont été atteints dans la grande majorité», avait souligné le porte-parole du syndicat, Michel Murray, en sortant de la salle où se déroulaient les négociations.
Le représentant syndical a aussi insisté sur le fait que, tout au long du conflit, la population a maintenu, malgré les inconvénients causés par la grève, un haut degré de civilité.
«Nous en sommes arrivés à une entente de principe que nous allons recommander à nos membres d'accepter», a confirmé M. Murray.
La grève se poursuit toutefois jusqu'à la signature du protocole de retour au travail.
Les 450 cols bleus étaient en grève générale illimitée depuis le 31 juillet. La convention collective des cols bleus de Sherbrooke était échue depuis le 31 décembre 2007. Les salaires et la sous-traitance étaient au cœur du litige.
La grève, qui a duré plus d'un mois, aura eu pour effet d'affecter les activités de loisirs, les piscines, les arénas, l'entretien des parcs de même que l'ensemble des activités des écocentres.
Source :
Ghislain Allard
Agence QMI
