Communiqués de presse


UNE HONTE NATIONALE

  28 novembre 2016

- Pour diffusion immédiate -

LES CAISSES DE RETRAITE :

LA SOLUTION À TOUTES LES MAUVAISES DÉCISIONS

 

Québec, le 25 novembre 2016 - La Ville de Québec a réuni ce matin les cols blancs retraités dans le but de les informer des intentions du conseil de ville de couper leur indexation dès janvier prochain. Le président du SFMQ, Jean Gagnon, qui ne voulait pas y être associé, a refusé d’assister à cette rencontre. «Cette coupure est une honte nationale», l’a-t-il qualifiée.

«Qu’un gouvernement tente de cautionner un hold-up sous le principe supposément de l’équité, c’est un total non-sens. » M. Gagnon rappelle que ces gens ont payé toute leur vie pour avoir ce régime de retraite, une rente moyenne de 28 000 $ par année : «Avons-nous oublié que la Ville a surtaxé ses citoyens à la hauteur de plus de 100 millions pour les régimes de retraite sans jamais mettre l’argent dans les régimes? Tout le monde trouve cela normal. »

Plus tôt cette semaine, Régis Labeaume mentionnait qu’il est inéquitable que les contribuables paient pour renflouer les régimes de retraite. «Faut vraiment avoir du culot pour dire ça! Qui paie le déficit du régime de retraite du maire? Je vais vous le dire, ce sont les contribuables qui paient 77% du coût du régime de retraite des élus municipaux du Québec et celui des élus provinciaux ET LEUR DEFICIT» a ragé le président des cols blancs. « Est-ce ça l’équité et la justice? Assurément non alors, il faut chercher ailleurs.»

Irrité, Jean Gagnon en a rajouté : «Nous faisons malheureusement face à une vendetta, à un petit cadeau qui a été offert aux maires du Québec en échange de coupures dans le pacte fiscal. Les caisses de retraite, ça ne sert pas à payer pour les imprévus, ce n’est pas une petite caisse qui sert à compenser les mauvaises décisions des élus comme le coffre-fort virtuel. Les caisses de retraite des employés du secteur municipal étaient une cible trop facile. C’est tout simplement honteux,» a martelé le président du SFMQ.

M. Gagnon tient à rappeler que le combat aura lieu jusqu’en Cour suprême. «Le citoyen doit savoir que si le gouvernement et les villes perdent en cour la contestation de la Loi 15, les coûts de remise en état des régimes de retraite du secteur municipal seront astronomiques.» Il conclut en mentionnant qu’il aurait été possible d’atteindre l’équilibre budgétaire dans tous les régimes de retraite au Québec en travaillant sur le présent et le futur et ce, tout en respectant les contrats intervenus entre les parties.

«Malheureusement, il fallait donner des petits cadeaux et ce, peu importe le risque puisque lorsque la décision sera rendue, ces gens ne seront plus là. Philippe Couillard et Sam Hamad ont mentionné publiquement qu’ils devaient respecter les contrats signés pour les éoliennes et pour Pétrolia. Quant à Régis Labeaume, il a déclaré pour les élus municipaux que nous ne pouvions pas changer les règles du jeu en troisième période puisqu’au moment de se présenter, c’était ces règles-là qui s’appliquaient. En quoi est-ce différent pour nous? Que faut-il faire pour faire partie de la famille et être traité avec équité? »

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