Communiqués de presse
Le point sur la négociation avec les employés cols blancs de la Ville de Québec
24 mars 2014
- Pour diffusion immédiate -
Québec, le 24 mars 2014 – Actuellement, les négociations entre la Ville de Québec et le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Québec (FISA) sont au point mort!
D’un côté, le maire Labeaume prétend vouloir négocier de bonne foi, mais de l’autre, il continue à militer pour que le futur gouvernement adopte une loi matraque concernant les régimes de retraite, qui imposerait le partage des déficits passés. Même l’Union des municipalités du Québec ne va pas aussi loin dans ses revendications, laissant ainsi le maire Labeaume seul dans son combat visant à faire de lui un gagnant et de tous ses employés des perdants.
Ce double discours ne laisse pas beaucoup de choix aux employés : après 39 mois sans convention collective, à prôner qu’il est possible d’en arriver à une entente gagnant – gagnant, force est d’admettre que le maire ne l’entend pas de la sorte. Comment justifier que les employés assument 44% des coûts courants de leur régime de retraite, alors que les élus ne paient encore que 23% du leur, sans compter leurs généreuses primes de départ et de transition? Quand avons-nous entendu le maire dénoncer cette situation et réclamer une intervention musclée du gouvernement?
Quels moyens peuvent être utilisés pour ramener le maire à la réalité, si ce n’est que des moyens de pression pouvant aller du boycott jusqu’à la grève? Toutes les options sont présentement analysées, mais la patience historique des employés cols blancs tire à sa fin.
Source :
Syndicat des fonctionnaires municipaux de Québec (FISA)
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