Communiqués de presse


La légitimité de Labeaume a des limites

  07 octobre 2014

- Pour diffusion immédiate -

Québec, le lundi 6 octobre 2014 – Le Syndicat des employés cols blancs maintient qu’il s’agit d’un vol, le fait de renier des contrats passés pourtant signés en vertu du droit civil québécois, tient carrément du vol.

Le maire de Québec peut bien s’offusquer. Mais il fait fausse route lorsqu’il dit détenir toute la légitimité nécessaire pour imposer le PL3 aux employés municipaux arguant que les citoyens lui en ont donné le mandat lors de la dernière élection.

Régis Labeaume détient un mandat pour négocier et régler la dette des régimes. Jamais il n’a reçu le mandat de contourner le code civil du Québec et les chartes canadiennes, de renier des ententes passées signées dans le but d’amputer les portefeuilles de retraite de milliers de travailleurs.

Ces électeurs connaissent-ils les véritables conséquences d’une défaite éventuelle du PL3 en Cour suprême dans 10 ans? Savent-ils vraiment dans quoi leur maire est en train de les embarquer? Savent-ils qu’il faudra recalculer rétroactivement plus de 40 000 portefeuilles de retraite? Savent-ils qu’ils devront rembourser tout le monde avec indexation? Savent-ils que la dette du régime qui est actuellement évaluée, par le gouvernement, à 3,9milliards pourrait exploser.

Quand Régis Labeaume parle de légitimité; a-t-il la légitimité des électeurs pour prendre ce risque ? Ou bien préfère-t-il leur cacher ces petits détails, fier d’une victoire certaine ?

Une chose est sûre, le Syndicat a la légitimité de ses membres pour livrer bataille. N’en déplaise au maire de Québec, ce n’est pas le nombre de «légitimeux» qui fait la différence, c’est la loi.

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