Avec le prolongement du confinement, les cols bleus et les cols blancs craignent que les villes procèdent à des mises à pied massives parmi leurs effectifs.
Nouvelles
Labeaume de retour en cour pour plaider un recours en diffamation
02 mai 2012
Le maire Régis Labeaume a de nouveau rendez-vous au palais de justice jeudi matin. Cette fois, pour le début du procès en diffamation contre le président du syndicat des cols blancs, Jean Gagnon.
L'affaire remonte à février 2011 alors qu'en conférence de presse, le président du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Québec avait lié les contrats municipaux à des avantages pour les coffres du parti du maire.
«Il va falloir s'assurer que ce qu'on coupe, on ne l'envoie pas dans la colonne des contrats parce que les contrats, vous savez ça sert à quoi: ça sert à remplir les caisses électorales! C'est juste à ça que ça sert, les osties de contrats», avait lancé Jean Gagnon.
Piqué au vif par ces allégations, le maire en son nom personnel et au nom de son parti politique, Équipe Labeaume, avait sommé le chef syndical de se rétracter. Ce qu'il n'a pas fait.
Poursuite de 200000$
Le maire a donc été de l'avant avec une poursuite en diffamation de 200000$ en Cour supérieure pour dommages moraux et dommages-intérêts punitifs.
En entrevue au Soleil en mai 2011, Jean Gagnon avait répété qu'il n'avait «rien à se reprocher».
Tant M. Labeaume que M. Gagnon seront entendus jeudi à 9h30.
Une autre journée d'audience est prévue demain.
Régis Labeaume en sera à son deuxième passage au palais de justice de Québec en quatre jours alors que lundi, il a témoigné dans la cause opposant la Ville de Québec contre Denis de Belleval et Alain Miville de Chêne sur l'entente de gestion de l'amphithéâtre avec Quebecor et la constitutionnalité de la loi 204. Valérie Gaudreau
Source :
Valérie Gaudreau
Le Soleil
Photo: Photothèque Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve