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Gazon synthétique | Stade municipal; Labeaume veut aller de l’avant.

  26 mai 2012

Le maire de Québec, Régis Labeaume, a confirmé, samedi, que la Ville est intéressée par le projet de partenariat public et privé visant la création du « Complexe de Baseball Victoria ».

 

Le lancement de cet organisme sans but lucratif permettrait de créer un pôle d’attraction pour le baseball amateur en plus de permettre l’installation d’une surface synthétique au Stade municipal.

Financement

Le coût du projet est fixé à près de deux millions de dollars. Le Journal a appris que les promoteurs ont déjà avancé plusieurs scénarios de financement qui ventileront une partie importante des frais, grâce au secteur privé.

En point de presse, hier, lors de l’inauguration du nouveau terrain de soccer synthétique du parc Victoria, le maire Labeaume a lancé que le remplacement de la surface naturelle, par du gazon synthétique, était aussi souhaitable pour le Stade municipal.

« On est en train de tricoter le financement. Ça m’intéresse s’il y a du privé. Le plus intéressant, c’est qu’une entreprise investirait pour le nom du stade. Si le privé fait sa part, moi j’embarque », a-t-il indiqué.

Moins cher et plus utile

Selon nos informations, l’entretien annuel du Stade municipal coûte plus de 250 000 $ avec une surface naturelle. Le coût d’entretien du stade muni d’une surface synthétique serait d’environ 50 000 $. D’autre part, afin de protéger la surface actuelle, le terrain est uniquement réservé au tiers de son potentiel d’utilisation, ce qui occasionne d’autres pertes importantes en frais de location à la Ville. Un gazon synthétique permettrait une utilisation six fois plus élevée.

Le maire Régis Labeaume n’a pas semblé préoccupé par les récents propos de Jean Gagnon, président du Syndicat des fonctionnaires municipaux, au sujet de ce projet. M. Gagnon dénonçait un transfert d’un équipement municipal à la sous-traitance et menaçait même d’inviter le public à boycotter le Stade municipal. Le maire a clarifié que ces propos ne ralentissaient pas l’avancement du projet visant d’abord à permettre une utilisation optimale du terrain.

« Ils sont permanents. Je ne sais pas de quoi ils se plaignent. Ils vont travailler ailleurs. Quand on bâtit quelque chose, on ne se demande pas ce qui est mieux pour le syndicat, on se demande si c’est mieux pour la population. »

Soulignons que les promoteurs n’ont jamais indiqué qu’ils excluaient ou incluaient les employés municipaux dans ce projet. Selon eux, cette question concerne la Ville et le syndicat tandis que leur projet se veut uniquement une façon de rendre le stade plus accessible au baseball mineur
 


Source :
Jean Nicholas Blanchet
Le Journal de Québec
Photo d'archives, Jean-François Desgagnés