Avec le prolongement du confinement, les cols bleus et les cols blancs craignent que les villes procèdent à des mises à pied massives parmi leurs effectifs.
Nouvelles
Ville de Québec-215 000 $ en primes aux cadres supérieurs (TV)
23 janvier 2013
Alors que l'administration Labeaume veut sabrer dans les salaires et avantages des employés syndiqués, les cadres supérieurs de la Ville de Québec ont eu droit à des primes au rendement, bonis et hausses de salaire totalisant 215 000 $, l'an dernier.
C'est ce que révèle une compilation des retombées du «Programme de gestion de la performance» des cadres de la direction générale, des directeurs de services et des directeurs d'arrondissements obtenue par TVA Nouvelles.
C'est la directrice générale-adjointe responsable de la sécurité publique, qui a droit aux primes les plus élevées, avec un total de près de 25 600 $.
Suivent Alain A Thériault, directeur général-adjoint au développement durable, avec des gains de près de 20 800 $ et Suzanne Canac-Marquis, directrice dégérale-adjointe au développement culturel, touristique, sportif et social, avec près de 10 800 $.
Viennent ensuite Jean Rochette, directeur des bâtiments et directeur par intérim du projet du nouvel amphithéâtre, avec des primes d'un peu plus de 10 600 $, et Gilles-A Noël, directeur général adjoint aux services de soutien, avec un peu plus de 9200 $.
En moyenne, les quelque 40 cadres supérieurs de la Ville de Québec ont donc eu droit à des primes au rendement totalisant environ 5000 $ pour leur performance en 2011. Ces primes leurs ont été versées ou leur sont versées cette année, certaines étant intégrées à leur salaire, d'autres prenant la forme d'un montant forfaitaire.
Mis au courant de tous ces bonis, le président de la Fraternité des policiers de Québec, Bernard Lehré, note qu'ils ne cadrent avec les mesures que le maire Labeaume veut appliquer à l'ensemble des employés syndiqués de la Ville.
«Par rapport au discours d'hier, il y a de l'incohérence avec ce qui se passe réellement sur le terrain. C'est "deux poids, deux mesures" et la Ville se retrouve dans le rôle de l'arroseur arrosé.»