Nouvelles


La Ville de Québec ravie par les promesses libérales, mais...

  16 août 2012

 (Québec) Les élus et le maire de la Ville de Québec sont ravis des engagements électoraux des libéraux, mais rappellent qu'une demande majeure reste sans réponse : la question des déficits des régimes de retraite et des relations de travail dans les municipalités.
 

«Que les gens répondent à nos demandes, c'est une bonne nouvelle pour la population de Québec surtout», a commenté mercredi le vice-président du comité exécutif de la Ville, Richard Côté, en lien avec les 295 millions $ d'investissements annoncés par Jean Charest pour la capitale.


«Mais il reste un engagement primordial», a dit l'autre vice-président du comité exécutif, François Picard. «C'est toute la question des régimes de retraite. Il va falloir s'attaquer à cela très sérieusement. C'est très préoccupant le déficit au Québec de 4,1 milliards $.»


C'est aussi l'avis du maire de Québec, Régis Labeaume. Par la voie de son attaché de presse, Paul-Christian Nolin, il a fait valoir qu'il est satisfait des promesses libérales.


«On se réjouit, on est contents, parce que la plupart de nos demandes sont dans la liste, en ce qui concerne les centres communautaires, les gymnases, les équipements sportifs. On est en attente pour le reste, les relations de travail. Une chose est sûre, on ne lâchera pas. On va revenir à la charge.»

Droit de lock-out

Jusqu'à maintenant, seul François Legault, de la Coalition avenir Québec (CAQ), s'est montré ouvert à octroyer le droit de lock-out aux municipalités, comme le souhaite le maire Labeaume. «Il reste encore du temps. Donc, les gens vont sûrement avoir d'autres bonnes nouvelles pour nous», avance M. Côté.

Après le PLQ, ce sera au tour des péquistes de dévoiler vendredi leurs engagements électoraux pour la région. Du côté de la CAQ, on garde le mystère sur le moment du dévoilement de la plateforme régionale, mais on laisse entendre qu'il pourrait survenir d'ici «quelques jours».
 


Source :
le Soleil
Stéphanie Martin
Photographie: Martin Martel