Avec le prolongement du confinement, les cols bleus et les cols blancs craignent que les villes procèdent à des mises à pied massives parmi leurs effectifs.
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Rencontre avec Régis Labeaume; La boucle sera bouclée, considèrent les syndicats
07 novembre 2012
À l’exception des cols bleus, les autres syndicats d’employés de la Ville de Québec seront présents à la troisième rencontre au sommet conviée par le maire Labeaume. Mais ce sera la dernière, ont-ils avisé mercredi.
La boucle sera bouclée, considèrent les représentants syndicaux des pompiers, des policiers, du personnel de direction, des fonctionnaires municipaux et des professionnels de la Ville de Québec, dans un communiqué expédié la veille de ladite rencontre, prévue jeudi matin.
«Les syndicats et associations de la Ville de Québec ont accepté de bonne foi, en juin dernier, de s’asseoir autour d’une même table avec leur employeur pour entreprendre un dialogue sur certains enjeux, dont celui des régimes de retraite, peut-on lire. Force est de constater cependant qu’après le partage d’informations (...), la négociation ne peut s’exercer qu’à travers les instances mandatées à cette fin.»
Tous ont assuré qu’il ne fallait pas y voir un lien avec les sorties récentes du maire contre le syndicat des cols bleus, lesquels continuent de boycotter ces rencontres.
«Il ne faut pas mélanger les dossiers, comme dirait monsieur le maire. Ce sera la dernière fois que nous le rencontrons concernant les régimes de retraite, car tout aura été dit, affirme Sylvie Dolbec, présidente de l’Alliance des professionnels. À moins qu’on ne nous arrive avec un autre sujet.»
Mme Dolbec rappelle qu’il a toujours été clair qu’il n’était pas question de négocier. «C’est une table d’échange», dit-elle.
Chez les pompiers, Éric Gosselin assure que tous sont de bonne foi. «On se présente, on va être là, on va discuter, on va regarder, affirme Éric Gosselin. Mais les chiffres sur les régimes de retraite, c’est sûr qu’au final, ça va dans les négociations.»
Maire déçu
Au cabinet du maire, on s’est dit déçu de la décision des syndicats. «Nous, on souhaite continuer, parce que le problème (des régimes de retraite) reste entier, et il faut trouver des solutions», expose Paul-Christian Nolin, attaché de presse du maire.
Source :
Karine Gagnon
Journal de Québec