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Régimes de retraite à Québec; Guerre de chiffres (TV)

  10 décembre 2012

À Québec, le syndicat des cols blancs accuse la Ville de ne pas avoir versé dans les régimes de retraite quelque 100 milllions $ en taxes qui auraient été perçues à cette fin, entre 2007 et 2011.

En point de presse, ce matin, le président du syndicat, Jean Gagnon disait se demander où sont passés ces 100 M$ et s'ils avaient été utilisés à d'autres fins par l'administration Labeaume.

M. Gagnon a également dénoncé le fait que le maire Régis Labeaume parle publiquement d'un déficit de 750 M$ des caisses de retraite des employés de la Ville alors qu'il serait plutôt de 517 M$.

La réponse de l'administration Labeaume, sur ces chiffres, est venue du vice-président du comité exécutif de la Ville, Richard Côté.

Selon lui, ce ne sont pas 100 M$ mais plutôt 68 M$ qui ont été perçus en taxes au fins de s'attaquer au déficit actuariel des caisses de retraite. Ce montant, dit M. Côté, a été mis en réserve et on étudie présentement les moyens de le verser dans les différentes caisses.

«Et on s'attend, probablement, à arriver d'ici quelques semaines avec une politique du régime de retraite dans laquelle on va appliquer l'excédent de trésorerie. Ça s'en vient.»

Quant au déficit actuariel, Richard Côté dit qu'il était effectivement de 517 M$ au 31 décembre 2010 mais que les actuaires de la Ville l'évaluent maintenant à 750 M$.

Cela dit, le président du syndicat des fonctionnaires continue de dire qu'à cause des particularités de chacun, c'est syndicat par syndicat que doivent se négocier d'éventuels réaménagements aux fonds de retraite des employés municipaux et non pas dans le cadre d'un sommet réunissant tout le monde. Et il reproche au maire Labeaume de tenir mordicus à négocier avec tout le monde à une table commune.

«Il dit qu'il n'a pas le temps. Il a le temps d'aller à Milwaukee et à Haïti dans la même semaine mais il n'a pas le temps de venir à quatre tables pour négocier avec ses employés. À chacun ses priorités.»

Réponse du maire Labeaume:

«On va se rendre aux fêtes. On ne se fera pas dire non à toutes les semaines. Non, je n'ai pas le temps d'être sur dix tables (de négociation). Oui, c'était important d'aller à Milwauklee et, oui, c'était important d'aller en Haïti.»


Source :
TVA
Nouvelles Régional Québec 18hre

 

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