Avec le prolongement du confinement, les cols bleus et les cols blancs craignent que les villes procèdent à des mises à pied massives parmi leurs effectifs.
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Imeuble du 2, rue Chauveau,Il y a urgence, confirme la CSST
10 avril 2013
Un rapport de la Commission de la santé et de la sécurité du travail confirme qu'il est urgent de refaire le parement de granit de l'édifice municipal du 2, rue Chauveau, à Québec.
La CSST donne également jusqu'au 15 avril, 23 h 59, à la Ville de Québec pour lui fournir une attestation, signée par un ingénieur, au sujet de la solidité du stationnement intérieur de l'immeuble.
L'immeuble du 2, rue Chauveau est occupé par environ 160 fonctionnaires municipaux et son parement en panneaux de granit menace de tomber. Il y a quelques années, à titre de mesure temporaire, on a fixé des cornières d'acier sous les panneaux pour venir, en quelque sorte, aider le système de fixation d'origine à les retenir.
Mais cette réparation d'urgence arrive à la fin de sa vie utile et la Ville a dû sécuriser les environs immédiats de l'immeuble au cas où des panneaux de granit tomberaient. Craignant que la sécurité de ses membres soit compromise, le syndicat des cols blancs de la Ville de Québec à faire appel à la CSST.
Dans son rapport, la CSST confirme qu'il y a urgence à effectuer des travaux sur le parement de l'immeuble. Elle estime cependant que les travaux de sécurisation du site sont conformes à ses exigences.
Le stationnement
Toutefois, en se basant sur des rapports d'experts, la CSST constate qu'il pourrait y avoir eu affaiblissement de la structure du stationnement intérieur de l'immeuble, à cause de problème d'infiltration d'eau.
Le doute, rappelle la CSST, avait été soulevé en 2008 dans un rapport d'architectes. Et, l'an dernier, un autre architecte notait «qu'il n'y avait pas eu d'intervention de correction à la dalle dont le béton est éclaté».
C'est ce qui amène l'inspecteur de la CSST à exiger une attestation de solidité des dalles et poutres su stationnement.
Réactions
Président du syndicat des cols blancs, Jean Gagnon estime que la CSST vient de lui donner raison et que le maire Labeaume n'avait pas raison de le taxer de tenir des propos apocalyptiques à la suite de sa sortie de lundi sur la condition de l'immeuble.
À la Ville de Québec, le porte-parole, Jacques Perron dit que la Ville va se conformer à requête de la CSST au sujet du stationnement de l'immeuble.
Mais pour le revêtement, mis à part des travaux sur le basilaire, le long de côte de la Fabrique, pour lesquels un appel d'offres a été lancé, il va sans doute falloir attendre encore. Les besoins du parc immobilier de la Ville sont grands, mais les ressources sont limitées, explique M. Perron.
Source :
TVA Nouvelles