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Conventions collectives: pas d'ouverture chez Maltais à la demande de Labeaume

  25 avril 2013

(Québec) La ministre du Travail Agnès Maltais ne montre pas d'ouverture à octroyer à la Ville de Québec le pouvoir d'imposer les conventions collectives à ses employés.

«La négociation a bien meilleur goût, c'est tout ce que j'ai à déclarer», a affirmé la ministre Maltais ce matin à la sortie du caucus péquiste.

Mercredi, le maire Régis Labeaume a commenté le rapport D'Amours sur le système de retraite québécois. Si le diagnostic est le bon, le maire croit qu'il n'offre pas les outils nécessaires pour lutter efficacement contre les déficits abyssaux des régimes de retraite municipaux. Le rapport propose une négociation de 5 ans avec les syndicats sur les moyens à prendre pour renflouer les coffres. Après 3 ans, la ville pourrait imposer des conditions, dans la mesure où elle accepte de faire autant d'efforts que ceux demandés à l'autre partie.

«Pourquoi un syndicat négocierait la diminution des avantages et des bénéfices de ses membres? a demandé mercredi M. Labeaume. Si j'étais à leur place, j'attendrais que le gouvernement me force à le faire


Le maire de Québec a promis de faire un lobby «sur toutes les tribunes» pour faire valoir son point de vue. Il aura l'occasion de le faire lors d'un tête-à-tête avec Mme Maltais, aussi ministre responsable de la capitale nationale, sur l'heure du midi, lundi.
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Source :
Le Soleil
Simon Boivin
Archives La Presse