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Régis Labeaume lance sa campagne en s'attaquant aux syndicats
22 septembre 2013
Le maire sortant de Québec, Régis Labeaume, a lancé sa campagne électorale, dimanche matin, en s'attaquant aux syndicats. Selon lui, le déficit des fonds de pension est un danger pour l'avenir de Québec et il promet de s'y attaquer s'il est réélu.
Sa solution? Changer les règles du jeu en matière de relations de travail. La campagne sera une sorte de référendum pour lui donner les coudées franches. Il compte ensuite s'adresser au gouvernement provincial pour lui demander plus de latitude dans la gestion des conventions collectives.
« Notre campagne sera de demander à la population un mandat fort pour changer les lois du travail et les conventions collectives qui existent à la Ville de Québec. Ce sera l'enjeu de l'élection! »
— Régis Labeaume
M. Labeaume convient que le pari est audacieux et que la campagne pourrait être difficile. Mais, selon lui, ce dossier est encore plus important que celui de l'amphithéâtre.
Les syndicats en colère
Les propos du maire sortant ont fait bondir les syndicats, qui l'accusent de vouloir faire une campagne sur le dos des employés de la Ville.
« Il déclare la guerre à tout ce qui est négociation », a réagi le président des cols blancs, Jean Gagnon. « S'ils nous cherchent, ils vont nous trouver, puis si on se fait attaquer, on va se défendre n'en déplaise au directeur général des élections. »
Par voie de communiqué, le syndicat des cols bleus a qualifié le discours Labeaume de « petite politique électoraliste ».
Pour le chef de l'opposition, David Lemelin, Régis Labeaume fait de la démagogie en montrant du doigt les régimes de retraite des employés municipaux, alors que le service de la dette représente une plus grosse partie des dépenses de la Ville.
Comparativement à 2009, le maire Labeaume devra affronter une opposition beaucoup plus organisée. L'équipe de David Lemelin présentera en effet des candidats dans tous les districts.
Source :
Radio-Canada
