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Jean Gagnon prêt pour la guerre

  21 janvier 2014

Jean Gagnon est prêt à déterrer la hache de guerre. Le président du syndicat des cols blancs est déterminé à passer à l’action si les négociations avec la Ville de Québec achoppent.

 

« 2014 va être une grosse année. Il va faire chaud même s’il fait très froid dehors », a lancé M. Gagnon à son arrivée ce matin au forum organisé par le gouvernement provincial sur la sauvegarde des fonds de retraite.

Alors que les négociations reprennent jeudi avec les différents syndicats qui représentent les employés municipaux, M. Gagnon a servi un ultimatum au maire Régis Labeaume. La Ville de Québec rencontre les cols blancs le 28 janvier.

« Ils sont mieux de nous présenter quelque chose de raisonnable, quelque chose de respectable. Parce que s’ils nous présente quelque chose qui n’a pas de sens, je vous le dis la rencontre ce ne sera pas long », a-t-il lancé.

« S’il faut faire une coalition les blancs, les bleus pis les professionnels à la Ville de Québec, moi tout est envisagé. Tout est sur la table. C’est assez », a-t-il ajouté.

À son arrivée à la rencontre, le maire Labeaume a brièvement répliqué à la sortie du chef syndical.

« Ça commence bien les négociations », a-t-il.

ExpoCité

M. Gagnon a soutenu que sa résolution pour 2014 était de «parler moins et agir plus».

« Nous autres le train est sur les rails. On a assez parlé, ça fait trois ans qu’on parle. On va passer de la parole aux actes », a affirmé le chef syndical.

Il reconnaît que la menace de grève illimitée qui plane sur ExpoCité risque de perturber le Tournoi de hockey pee-wee, tel que rapporté dans le Journal ce matin.

« Si ça touche le Tournoi hockey pee-wee à Québec, ça le touchera et on le fermera. Oui ça va perturber, mais c’est ça le principe d’une grève», a insisté le président du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Québec.

Les membres du secteur ExpoCité vont se prononcer le 28 janvier sur le mandat de grève réclamé par le syndicat.

« S’il faut en arriver là pour se faire respecter, nos autres on n’a rien volé, on n’est pas des voleurs. Il va falloir s’asseoir et négocier, s’il n’y a pas d’entente, ben on va être dehors. C’est fini, ça s’arrête là », a martelé M. Gagnon.

 


Source :
Journal de Québec
Marianne White
Photo d'archives, Jean-François Desgagnés