Avec le prolongement du confinement, les cols bleus et les cols blancs craignent que les villes procèdent à des mises à pied massives parmi leurs effectifs.
Nouvelles
Les négociations s'annoncent ardues
28 janvier 2014
La séance de reprise des négociations entre la Ville de Québec et ses cols blancs aura été de courte durée, ce matin.
Offres de la Ville en main, les négociateurs du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Québec sont allés dire aux représentants de la Ville qu'il n'était pas question de négocier sur les bases de ce qui leur était proposé, relate le président, Jean Gagnon.
«Ça ne se signera jamais, que voulez-vous que je vous dise? On va être obligés de se battre pour l'obtenir. On va faire comme dans le temps. On est obligés de se battre pour obtenir juste le respect, juste de protéger le pouvoir d'achat, pas de faire sauter la banque. C'est la vie!»
15 minutes
Au total, la rencontre aura duré 15 minutes, après quoi, les représentants syndicaux ont quitté, laissant à la conciliatrice affectée au dossier le soin de convoquer à nouveau les parties.
Bref, aux yeux du syndicat, on était loin de l'ouverture manifestée par le maire Labeaume, lors de la rencontre du 29 novembre, après les élections.
«Je pense qu'il a créé des illusions aux gens. On était anxieux, mais on était positifs par rapport à ce qui se passait. Et on est forcés de constater qu'on est encore à la même place que l'an passé.»
«Un spectacle»
Le maire Labeaume, on le sait, veut réduire les salaires des employés municipaux de 6 % et augmenter leurs heures de travail de 6 %, en plus de leur refiler la moitié du déficit actuariel des caisses de retraite. Loin des 2 % d'augmentation par année réclamés par les cols blancs.
Le maire Labeaume, aussi, qui accuse les dirigeants syndicaux de s'être présentés à la table de négociations pour le spectacle et qui les somme de négocier.
«Je leur dis de laisser le spectacle de côté, de s'asseoir et de travailler. Là, ils s'étaient organisé un spectacle. On reste une demi-heure, pèse sur le piton, envoie le communiqué. C'était arrangé avec le gars des vues. Qu'ils s'asseoient et qu'ils travaillent.»
Le Tournoi Pee-Wee menacé ?
Tout ça se passe alors que 130 employés d'ExpoCité et du Palais Montcalm, membres du syndicat des cols blancs, sont convoqués en assemblée générale pour se pencher sur la proposition de déclencher une grève au moment opportun.
Le vote a lieu ce soir (mardi), si bien que les employés, qui sont notamment affectés à la billeterie et au service à la clientèle, pourraient déclencher une grève tout juste avant le Tournoi international de hockey Pee-Wee, ce qui risque de nuire considérablement à l'événement.
Les dirigeants du tournoi croisent les doigts. Ils ont déjà rencontré des représentants du cabinet du maire Labeaume pour préparer un plan de relève.
Source :
TVA
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