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Blitz final de négociations entre la Ville de Québec et ses cols blancs

  18 juin 2019

Les ententes de principe se succèdent à la Ville de Québec. Après des mois de négociations, les policiers, les pompiers et les professionnels ont tous réussi à conclure un nouveau contrat de travail. Le syndicat des cols blancs pourrait être le prochain.

Ça passe ou ça casse, prévient le président du syndicat des fonctionnaires municipaux, Réal Pleau au bout du fil. Sans donner de précisions sur les négociations, il confirme que les choses vont bon train.

Il ne manque plus grand-chose pour en arriver à une entente, précise-t-il.

Les cols blancs négocient depuis huit mois maintenant. La nouvelle loi qui encadre les négociations entre les villes et leurs employés prévoit 240 jours de négociation. Si une entente n'est pas possible, les parties peuvent faire appel à un médiateur.

Dans le cas des cols blancs, le délai est dépassé de quelques jours, mais tant que les négociations se poursuivent, pas besoin d'avoir recours au médiateur, affirme Réal Pleau.

Ce serait qu'une question de temps avant de savoir si le blitz permet de conclure une entente. Le président des fonctionnaires municipaux reste optimiste, mais il convient que si les négociations intensives flanchent, c'est tout le reste qui flanche aussi.

Entente de principe

L'administration Labeaume a conclu une troisième entente de principe lundi avec ses employés en vue du renouvellement de leur convention collective. L'Association des pompiers professionnels et la Ville ont convenu d'un contrat de travail d'une durée de cinq ans.

L'entente sera soumise aux pompiers jeudi lors d'une assemblée générale. Les détails du contrat seront alors rendus publics.

L'Alliance des professionnels a été la première à ratifier une entente. Les membres l'ont adoptée à 95 %. Le résultat a été plus serré à la Fraternité des policiers alors que seulement 58 % ont voté en faveur du contrat de travail.

Jusqu'à maintenant, toutes les négociations se sont déroulées dans le calme.

Après des années tumultueuses, les syndicats et la Ville avaient exprimé le désir de ne pas tester la nouvelle loi.

La période de négociation a commencé 90 jours avant la fin des conventions collectives à l'automne.