Avec le prolongement du confinement, les cols bleus et les cols blancs craignent que les villes procèdent à des mises à pied massives parmi leurs effectifs.
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Sherbrooke : La grève des cols bleus amène de terribles casse-tête pour les sports de glace
18 août 2011
Si la grève des cols bleus de la Ville de Sherbrooke perdure, les heures de glace pour le hockey, le patinage de vitesse et artistique seront grandement réduites.
En effet, on réduirait de 60 % le temps alloué à ces sports. Selon le président du Club de patinage artistique de Sherbrooke, Alain Préfontaine, la majorité et même la totalité des membres du club seront touchés et ce sont surtout les nouveaux patineurs qui écoperont.
« C'est sûr qu'on va privilégier nos patineurs de compétition ou notre sport-études, donc nos patineurs récréatifs patineront moins souvent », dit-il.
« C'est dommage, on patine moins, on a moins d'entrainement, et surtout avant les grandes compétitions, c'est sûr que ça peut avoir un impact, c'est sûr », déplore un patineur de vitesse, Samuelle Chagnon.
M. Préfontaine souhaite trouver une solution pour assurer la tenue d'un championnat de section qui a lieu chaque année à Sherbrooke. Si la compétition n'a pas lieu, les impacts financiers seront énormes pour cet organisme. « Ce conflit a une incidence financière qui représente 35 à 40 000 $ sur nos fonds », souligne-t-il.
Devant ces coupes d'heures de glace, certains parents ne décolèrent pas. « Qu'ils fassent la grève sur l'évidence, ça me dérangerait moins, mais dès l'instant où ils touchent aux enfants, c'est aberrant, insupportable, c'est intolérable! » s'exclame l'un d'eux.
Le patinage de vitesse et le hockey sont tout autant affectés par la grève des 460 cols bleus. Pour Hockey Sherbrooke, il est difficile de trouver un endroit pour ses 2000 joueurs.
« Nous sommes en contact avec tout ce qui est à l'extérieur de Sherbrooke afin de trouver de petites heures qui sont encore disponibles. Nous grafignons même des minutes. Nous attendons encore des réponses », soutien le président de Hockey Sherbrooke, Jean Desrosiers.
Les arénas privés, comme le Complexe Thibault, sont grandement sollicités, mais ne peuvent répondre à toute la demande.
« On a de la difficulté à fournir et les heures qui restent, c'est soit trop tard le soir ou trop tôt le matin », explique l'un des dirigeants de l'entreprise, Pascal Rhéaume.
Les organismes qui gèrent les sports de glace espèrent un règlement rapide, mais auront ce plan B sous la main au cas où la grève perdurerait.
Source :
Radio-Canada