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Budget de la Ville de Québec - Ça va faire encore plus mal, prévient le maire
07 décembre 2011
Affirmant que ça jouait dur avec les gestionnaires de la Ville présentement relativement à l’élaboration du budget, le maire de Québec illustre ainsi la situation : « Moi, je pousse. les gens résistent et c’est Régis qui coupe », affirme-t-il en riant.
© Les archive Benoît Gariépy
Le maire de Québec a mis la table en prévision du dépôt du budget 2012 : après avoir coupé dans le gras au sein de la machine municipale, il est rendu à jouer dans la chair et ça va faire encore plus mal, a-t-il averti.
« On a coupé dans les quatre dernières années, mais là, ça fait mal cette année, a lancé M. Labeaume. C’est plus que prévu, parce que je me suis donné un plan très clair et on va le respecter. »
Affirmant qu’on « a dépassé la couche de gras », le maire dit commencer à jouer dans la chair. « On n’est pas au fer encore, on pourrait s’y rendre, mais disons que je viens de passer la couche de gras », a-t-il statué.
Dans la machine
Le premier magistrat a précisé qu’il n’était pas question de couper dans les services. « Ceux et celles qui veulent couper dans les services aux citoyens nous trouveront sur leur passage, a-t-il lancé. Alors, on va continuer à faire des trottoirs, à acheter de l’asphalte, à planter des fleurs. C’est ailleurs, c’est dans la machine qu’il faut couper. »
Répétant à plusieurs reprises que son administration était en mode « coupures », qu’il allait « couper » et qu’il fallait « serrer la vis », le maire se garde les détails pour le budget qui pourrait être déposé dès la semaine prochaine. « On va y revenir, vous allez voir notre situation, vous n’en reviendrez pas », a-t-il promis.
Bras de fer
Exposant qu’il s’adonne présentement à un bras de fer avec les gestionnaires de la Ville pour finaliser le budget, le maire se dit convaincu qu’il y a encore du jeu pour serrer la vis. « J’ai une petite séance de serrage de vis à 16 h, et selon mes prévisions, ça va prendre encore deux séances. La machine des fois buck, alors... » a-t-il soupiré.
Le problème, considère M. Labeaume, c’est que « souvent, les gestionnaires ont tendance à couper dans les choses qui les concernent moins eux autres, et moi, c’est complètement le contraire », dit-il, ajoutant qu’il essaie « de frapper également ».
L’administration Labeaume prévoit toujours couper un poste sur deux dans la fonction publique. Cela est établi, cela ne bougera pas et ça prendra cinq ou six ans.
Source :
Le Journal de Québec
Karine Gagnon
Photographie
© Les archive Benoît Gariépy