Avec le prolongement du confinement, les cols bleus et les cols blancs craignent que les villes procèdent à des mises à pied massives parmi leurs effectifs.
Nouvelles
Labeaume VS Cols Blancs à TVA (TV)
07 mars 2012
La partie de bras de fer entre le maire Régis Labeaume et le syndicat des cols blancs a repris ce matin devant le Tribunal du travail.
Le syndicat réclame 1,15 M$, par voie de grief, parce que le maire Labeaume avait fait une sortie contre les «fonctionnaires incompétents» lorsque la Ville s'est heurtée à contestation contre le projet d'une voie réservée au transport en commun sur l'autoroute Robert-Bourassa.
Essentiellement, le syndicat s'est employé, jurisprudence à l'appui, à démontrer que Régis Labeaume, à son titre de maire et de signataire des conventions collectives, était bel et bien un représentant patronal lorsqu'il avait fait sa sortie.
Armée de sa propre jurisprudence, la Ville avait auparavant allégué que le maire agissait de à titre de simple élu et non d'employeur.
«S'ils n'est pas un représentant de l'employeur, il est quoi ? Est-il une mascotte ? (...) Si la prétention de l'avocat de la Ville était vraie... quel respect les gens doivent avoir pour les politiciens ? Ils disent quoi pour quoi, dans le fond ? Est-ce que ça vaut la peine de s'en occuper et, à la limite d'en élire?» s'exclame Jean Gagnon, président du syndicat des cols blancs.
À sa sortie de l'audience, Jean Gagnon si disait prêt à porter le dossier jusqu'en Cour suprême du Canada, s'il le fallait.
«Ce n'est pas une question d'argent, c'est une question de dignité et de respect pour les travailleurs.»
Le maire Labeaume, lui, refuse de commenter le dossier.
«Il y a plein d'avocats, ici, qui sont payés pour s'occuper de ça», dit-il, devant l'hôtel de ville de Québec.
Source :
Nouvelles TVA 18 hre, 7 mars 2012
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