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Rencontre au sommet La Ville de Québec et les syndicats réunis à huis-clos (TV)
21 juin 2012
C'est aujourd'hui qu'a lieu la rencontre au sommet convoquée par le maire Labeaume pour discuter de grands enjeux avec les dirigeants des syndicats d'employés de la Ville de Québec.
Comme prévu, tous les syndicats, sauf celui des cols bleus, participent à cette rencontre, où se trouvent également des membres du comité exécutif et de la direction générale de la Ville.
Un bémol, cependant, les représentants syndicaux n'ont pas répondu à un questionnaire, envoyé plus tôt cette semaine par un sous-traitant de la Ville, qui comprenait notamment des questions sur les déclarations passées du maire Labeaume et sa volonté de récupérer un droit de lock-out. Ils expliquent qu'ils ne voulaient pas se mêler de la gestion de la Ville.
«Je le lisais et je ne le comprenais pas. Mais, si vous avez un formulaire sur les incendies, combien ça prend de pompiers, ça, je vais vous le remplir, par exemple. Il n'y a pas de problème», explique André Lamoureux, de l'Association des pompiers professionnels de Québec.
Et puis, les dirigeants syndicaux n'entretenaient guère d'illusions sur les résultats de cette rencontre avec les dirigeants de la Ville.
«C'est un grand espoir qu'on fonde. On comprend qu'avec le ton méprisant que M. le maire a toujours utilisé lorsqu'il s'adresse aux syndicats et aux membres, le plus qu'on peut espérer. c'est l'espoir. On verra», de dire Sylvie Dolbec, de l'Association des professionnels de la Ville de Québec.
Au cours de cette rencontre au sommet, le maire Labeaume espère convaincre les dirigeants syndicaux de consentir d'importantes concessions aux dispositions de leurs conventions collectives et d'augmenter les cotisations des employés à leurs fonds de retraite.
À son entrée en réunion, le maire Labeaume, était souriant et il adoptait un ton plus conciliant, refusant de se formaliser des réticences des syndicats.
«C'est normal. Ils ne comprennent pas la transformation extrême. On peut les comprendre. Alors, on a du travail pour les convaincre... On aimerait ça. c'est un défi de régler le problème des fonds de pension en le négociant et on va tout faire pour y arriver.»
Des cadres gâtés ?
Tout cela arrive alors que des documents obtenus par TVA Nouvelles, en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, révèlent que les cadres de la Ville ont reçu pour 1,4 million $ en primes au rendement et augmentations de salaires, en 2009, et 1,364 M$, en 2010.
Source :
TVA Nouvelles-Québec
