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Régimes de retraite: les négos en groupe, la «seule solution» pour Labeaume

  06 décembre 2012

(Québec) La partie de ping-pong épistolaire entre le maire Régis Labeaume et les syndicats se poursuit. Les pompiers, cols blancs et professionnels invitent le maire à chacune de leur table de négociation, tandis que ce dernier répète que toute discussion se fera en groupe ou ne se fera pas.


Pour Régis Labeaume, négocier en groupe est «encore la seule solution». «Moi, je vais faire 10 tables de négociations? Ben oui, ç'a ben du bon sens, a-t-il ironisé. J'ai rien que ça à faire de toute façon.» Il a de nouveau répété mercredi que rien ne bouge aux tables de négociations.
 

Dans une lettre expédiée mercredi, les trois syndicats des pompiers, professionnels et cols blancs explicitent encore davantage leur refus de négocier conjointement le régime de retraite. «Votre demande de redéfinir les paramètres des régimes sur un même modèle, ou mur à mur pour tous les groupes, ne peut à l'évidence être juste et équitable, écrivent les syndicats. Ne serait-ce que par le fait que la situation financière des régimes est différente d'un régime à l'autre et que certaines carrières sont plus courtes que d'autres.»

Pour Régis Labeaume, négocier en groupe est «encore la seule solution». «Moi, je vais faire 10 tables de négociations? Ben oui, ç'a ben du bon sens, a-t-il ironisé. J'ai rien que ça à faire de toute façon.» Il a de nouveau répété mercredi que rien ne bouge aux tables de négociations.

«Les syndicats ne veulent pas parler des vraies affaires, c'est-à-dire retravailler complètement les fonds de retraite, ajoute le maire. Eux, ils sont là pour laisser le plus d'argent possible dans les poches de leurs membres.»


Les syndicats reprochent à la Ville de Québec son refus de souscrire aux pistes de solution sur les déficits de caisses de retraite amenées, entre autres, par le ministère des Affaires municipales (MAMROT). Vrai que la Ville est en complet désaccord avec les solutions du MAMROT, dit Régis Labeaume. «Leur solution, c'est que tu t'entends avec un syndicat sur le partage des déficits et ça commence le jour où tu signes, affirme-t-il. Donc, les 750 millions de déficit accumulé, c'est la population qui les paye au complet.» 

 


Source :
Isabelle Mathieu
Avec la collaboration de Valérie Gaudreau
Photographie: Le Soleil, Steve Deschênes
Le Soleil