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Labeaume absent de la soirée hommage aux employés municipaux

  10 janvier 2013

(Québec) La soirée honorant les employés municipaux cumulant 25 ans de service se déroulera vendredi soir en l'absence du maire Régis Labeaume. Une absence déplorée par certains syndicats.

«C'est assez ordinaire. C'est comme dans le temps des Fêtes où ton beau-frère t'invite à souper et que tu arrives et qu'il n'est pas là», a réagi la vice-présidente du Syndicat des fonctionnaires municipaux, Linda Bélanger. Elle fait justement partie des «quarts de siècle» qui seront honorés vendredi soir.

«Sur le carton d'invitation, c'est bien indiqué que c'est le maire qui nous convie à un dîner pour fêter nos 25 ans de service», a déploré Mme Bélanger.

M. Labeaume, qui reviendra de vacances lundi, sera plutôt représenté à la cérémonie par le maire suppléant, la conseillère Michelle Morin-Doyle, a indiqué l'attaché de presse du maire, Paul-Christian Nolin. De nombreux élus, directeurs de services et chefs syndicats participeront à la fête.


«C'est déjà arrivé que le maire n'y soit pas. Ce n'est pas une première», a toutefois nuancé M. Nolin.

Cette soirée annuelle qui se déroule au Château Frontenac devait avoir lieu à l'automne, avant d'être remise en janvier.

Du côté du Syndicat des cols bleus, le président Marc-André Dufour a préféré prendre l'absence du maire avec un grain de sel. «C'est pas plus grave que ça, il a peut-être besoin de repos, il est en train de célébrer sa quatrième position», a-t-il ironisé en allusion à la position décrochée lundi par M. Labeaume au palmarès des meilleurs maires au monde selon la fondation britannique City Mayors.

Sur une note plus sérieuse, M. Dufour, qui sera présent à la soirée où seront honorés 35 cols bleus, a rappelé qu'aux yeux des employés manuels, cette soirée se voulait aussi une sorte de test à l'heure des relations tendues entre le maire et les syndicats. Le climat de cette soirée aurait, dit-il, contribué à «tester la température de l'eau» dans le contexte où les cols bleus évalueront à la fin du mois s'ils reprennent ou non leur grève des heures supplémentaires. «Si ça pas lieu ça là, ça va avoir lieu plus tard. On lui souhaite du repos et de nous revenir en forme», a-t-il conclu
 


Source :
Valérie Gaudreau
Le Soleil
Photothèque Le Soleil, Steve Deschênes