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Arrondissement de Ste-Foy-Sillery-Cap-Rouge: moins de temps pour patiner
23 décembre 2011
(Québec) Régis Labeaume a promis que les coupes du récent budget n'affecteront pas les services aux citoyens. Or, voilà que les heures d'ouverture de plusieurs patinoires extérieures sont réduites d'une heure par soir de semaine et de deux heures par jour de fin de semaine.
Le porte-parole à la Ville de Québec, Jacques Perron, confirme que les demandes pour maintenir les heures d'ouverture de l'an dernier ont été refusées par le comité du budget.
C'est le cas pour les glaces de l'arrondissement de Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge, dont les horaires pour la saison qui s'amorce sont de 17h à 22h les soirs de semaine et de 12h à 22h la fin de semaine. Or, l'hiver dernier, les mêmes glaces étaient ouvertes dès 16h le soir et dès 10h les samedis et dimanches.
À la Ville de Québec, le porte-parole Jacques Perron confirme que les demandes pour maintenir les heures d'ouverture de l'an dernier ont été refusées par le comité du budget. L'année dernière, explique M. Perron, l'argent pour ouvrir plus tôt avait été pigé «à même les budgets de fonds de tiroirs de l'arrondissement».
«Mais lorsque, cette année, ils ont fait la demande pour obtenir les fonds et officialiser ça à 16h, le comité du budget n'a pas suivi, donc ils sont revenus au 17h», indique M. Perron. Même chose pour la fin de semaine, où l'ouverture à 10h a été reportée à midi.
Le porte-parole de la Ville dit ne pas considérer comme une coupe ces neuf heures de moins par semaine, mais plutôt comme un «retour à une situation qui prévalait dans l'arrondissement Sainte-Foy-Sillery il y a deux ans».
Jacques Perron évoque aussi la difficulté d'assurer la présence d'un employé sur place. «Plusieurs sont étudiants et s'il faut quatre appels pour trouver un surveillant, c'est bien beau de vouloir donner un service à 16h, mais si c'est difficile de trouver quelqu'un, c'est peut-être mieux de ne pas le donner», juge-t-il.
Taux de fréquentation
M. Perron évoque aussi le taux de fréquentation. «En semaine, je serais bien surpris qu'il y ait beaucoup de monde à 16h», dit-il en reconnaissant toutefois «qu'en fin de semaine à 10h, il y avait probablement plus de demande».
De son côté, le président du Syndicat du personnel occasionnel de Québec, Éric Desrosiers, est au contraire convaincu que ces deux heures de moins par matinée de fin de semaine se feront sentir. «Il y avait toujours des jeunes dès 10h», indique ce préposé aux activités de loisirs de l'arrondissement de Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge. «Nos gestionnaires parlent de rationalisation. On n'a rien contre si une activité ne marche pas, on comprend, les employés le comprennent. Mais quand c'est le temps de couper comme les patinoires, on se demande pourquoi», déplore-t-il
Source :
Le Soleil
Valérie Gaudreau
Photographie
Le Soleil, Erick Labbé
