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Convention collective signée au RTC

  04 janvier 2012

(Québec) Les chauffeurs d'autobus du Réseau de transport de la Capitale (RTC) ont une nouvelle convention collective qui s'appliquera jusqu'en juin 2014.
 

Les syndiqués ont obtenu des augmentations salariales de 2 % par année, réaménagé certains horaires et accepté de contribuer davantage à leur régime de retraite.

Le conseil d'administration du RTC a entériné le nouveau contrat de travail, hier matin. Les membres du Syndicat des employés du transport public de la région métropolitaine de Québec avaient préalablement approuvé, mercredi, le contenu de l'entente de principe intervenue une semaine plus tôt. Lié à la CSN, ce syndicat représente les quelque 900 chauffeurs du RTC, corps d'emploi majoritaire chez le transporteur.

Les deux parties se sont entendues sur des augmentations salariales de 2 % pour chacune des cinq années de la convention collective, qui était échue depuis juin 2009. Pourraient également s'ajouter 2 % supplémentaires provenant «des économies engendrées par la révision de l'organisation du travail et des modifications apportées au financement du régime de retraite».


Comme le voulait la Ville de Québec, les syndiqués ont accepté de majorer leur contribution au régime de retraite. L'augmentation sera graduelle et atteindra 2 % en juin 2014. Les employés assumeront alors 49 % des coûts du régime contre 51 % pour le RTC.

Certains horaires ont également été réaménagés pour accorder plus de flexibilité à l'employeur tout en permettant aux chauffeurs de mieux concilier le travail et la vie personnelle. Par exemple, 75 intéressés pourront travailler pendant trois jours à raison de 10 heures par jour, puis faire deux petites journées de cinq heures. «Ça nous permettra d'accentuer le service sur les heures de pointe», a fait remarquer hier Carole Brousseau, porte-parole du RTC.

Dans un communiqué de presse diffusé en après-midi, le président du RTC, Raymond Dion, s'est dit «heureux parce qu'en aucun moment le service n'a été perturbé, ni la clientèle ni les employés n'ont été affectés». La précédente convention collective des chauffeurs d'autobus avait été signée après une grève de 11 jours qui avait beaucoup déplu aux usagers.

Il a été impossible de joindre le syndicat des chauffeurs, hier, pour obtenir une réaction. L'ensemble des négociations a été marqué du sceau de la discrétion.
 


Source :
Le Soleil
Annie Morin