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a Ville de Québec refuse d'arrêter la conciliation avec les cols blancs

  23 janvier 2013

(Québec) Le directeur général de la Ville de Québec, Alain Marcoux, demande au conciliateur du ministère du Travail de faire fi de l'intention des cols blancs et de maintenir la conciliation comme prévu.

Après avoir entendu le maire Régis Labeaume déclarer qu'il ne signerait aucune convention collective tant que le problème du déficit des fonds de pension ne serait pas réglé, le président du syndicat des 1800 cols blancs, Jean Gagnon, a annoncé lundi que son groupe abandonnait la conciliation.

Dans une lettre envoyée mardi au conciliateur Martin Plante, nommé par le ministre du Travail au printemps 2012, le directeur général Alain Marcoux demande «formellement» au conciliateur de ne pas donner suite à la demande des cols blancs et de maintenir la prochaine rencontre de conciliation, fixée au 30 janvier, et toutes les autres rencontres par la suite. «Il n'existe aucun motif raisonnable pouvant justifier l'arrêt du processus de conciliation», estime Alain Marcoux.

La décision des cols blancs de quitter la table du conciliateur apparaît «à tout le moins étonnante», dit le directeur général, après 12 rencontres qui ont permis de régler, dit-il, 29 demandes patronales ou syndicales.

«Désaveu»

En conférence de presse lundi, le président du syndicat des cols blancs, Jean Gagnon, qualifiait l'ultimatum du maire de désaveu de son comité de négociation.

Rien de plus faux, rétorque Alain Marcoux. «Nous pouvons vous assurer que les membres du comité de négociation patronal ont tous les mandats requis pour régler les questions en suspens incluant celles du partage des déficits actuariels des régimes de retraite.

La convention collective des cols blancs est expirée depuis le 31 décembre 2010.

Plan de classification des emplois

Par ailleurs, la Ville de Québec répond à la demande de l'Alliance des professionnels de la Ville de Québec et accepte de la rencontrer le plus tôt possible afin de régler le plan de classification des emplois, un dossier qui traîne depuis 2004.

L'Alliance, qui regroupe 549employés, comme les urbanistes, les avocats et les agents de communication, refuse de participer à la prochaine rencontre du maire Régis Labeaume sur le déficit actuariel du fonds de pension tant que l'évaluation des emplois n'est pas terminée.

Dans le cadre de cette classification, la Ville et l'Alliance peinent à s'entendre sur la structure salariale.

Dans une lettre expédiée mardi à la présidente de l'Alliance, Sylvie Dolbec, le vice-président du comité exécutif, Richard Côté, propose de devancer la rencontre déjà prévue le 7 février, «et ce, dans le but d'en venir à une entente avant le 31 janvier», date fixée pour la rencontre du maire avec les syndicats.


Source :
Le Soleil
Isabelle Mathieu